C'est diablerie messire

Le cap a été franchi avec la découverte de ce film tant sacralisé de part les on dit de jeunesse.

Le film oscille entre angoisse et grotesque. Angoisse avec ces phénomènes paranormaux qui gravitent autour de la chambre, grotesque avec certains moments dans la chambre.

L'introduction du film est très réussie. Je ne savais ou j'étais, ni avec qui j'étais en encore moins pourquoi. Le déroulement de cette introduction en Irak m'a clairement laissé un mauvais pressentiment pour la suite.

Le saut à Washington rompt avec tout ça, on retrouve nos repères. Vie de famille paisible, mère actrice, petite fille joviale, famille bien entourée. En parallèle un prêtre, qui semble tourmenté, nous est introduit. Au fil des séquences Friedkin parvient à nous mettre en garde contre quelque chose d'anormal qui s'apprête à arriver (les scènes nocturnes avec les bruits étranges dans le grenier + la scène du jeu mère fille sur la table de ping ping qui vire au paranormal). Enfin ce qui devait arriva lors d'une soirée mondaine...

La dualité entre science / croyance et bien / mal est ensuite déployée pour régler le problème. Certains passages avec la fillette sont outranciers, j'ai eu du mal à y croire. Le film parvient globalement à rester malsain et prenant dans sa durée. Les effets sonore y sont pour beaucoup.