Culte
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Shane Black à l’écriture, Joël Silver à la production et Richard Donner à la réalisation, voici la fine équipe à l’origine de “Lethal Weapon” ou “L’Arme Fatale”, le “Buddy-Movie” ultime sorti sur les écrans en août 1987. “A Christmas song” (en guise de préliminaires avant que se déploie la splendide B.O. de Michael Kamen, Eric Clapton et David Sanborn) et les premières images nous apparaissent. À la cime d’une tour, dans un Los Angeles s’apprêtant à fêter Noël, un appartement luxueux, une jeune femme droguée, un balcon, le vide et enfin la chute inéluctable. La jeune victime se trouve être la fille de Michael Hunsaker (Tom Atkins), vétéran du Viêtnam et ancien camarade du Sergent Murtaugh (Danny Glover). Un homicide par empoisonnement, plutôt qu’un suicide va rouvrir d’anciennes plaies. En quelques minutes intenses, “L’Arme Fatale” nous dévoile son côté sombre, classant d’emblée le film dans la catégorie polar. Surprenante entrée en matière, pas tout à fait, car en définitive, sous ses oripeaux de comédie policière - comme la bande-annonce de l’époque le laissait entrevoir - “L’Arme Fatale” est bien plus que cela. Le long-métrage sans cesse sur le fil, oscille entre la légèreté de la comédie et le sérieux du thriller, entre le calme et la folie à l’instar de l’un de ses personnages principaux campé par un Mel Gibson complètement azimuté. Imprévisible, suicidaire, souffrant d’un syndrome post-traumatique lié à ses agissements au Viêtnam, le sergent de la brigade des stups Martin Riggs (Gibson), récemment veuf, entre dans une véritable rage psychotique lors d’une arrestation. Devenu un élément incontrôlable - surnommé “l’Arme Fatale” - Riggs est muté à la brigade criminelle. Il devra faire équipe avec le sergent Roger Murtaugh (Danny Glover), un policier quinquagénaire, trois fois père de famille adepte du calme et de la sérénité. Leur seul point commun est d’avoir servi leur pays au Viêtnam. La cohabitation ne va pas se passer sans heurts - et ce pour le plus grand plaisir du spectateur. Le film peut alors déployer sa pleine puissance visuelle et narrative - la version française d’époque est énorme - dans un maelström de scènes d’action, de courses-poursuites, de fusillades, le tout enrobé par un humour ravageur. À l’écran, l’alchimie est absolue, comme si le duo “Ebony and Ivory” coulait sous le sens. Mel et Danny, c’est l’équipe parfaite - jamais leur condition d’homme blanc ou d’homme noir est remise en question par des lourdeurs démagos - bien loin de toutes ces considérations raciales abreuvées par des # à la con, qui polluent le cinéma d’aujourd’hui - Richard Donner, lui, laisse aller ses protagonistes et le spectacle est total !
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Créée
le 23 sept. 2020
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