Le voilà, le film que j'attendais le plus cette année. Et comme un signe, un midi où je me connecte sur Senscritique, je tombe sur ce concours qui permet de gagner deux places pour aller le voir. Je savais que je serai l'un des gagnants. C'était comme une évidence. Je voue un culte à Terrence Malick et son Tree of Life. Et même si A la merveille m'a beaucoup déçu, je gardais espoir pour ce troisième et dernier film de la trilogie de Malick.
Knight of cups démarre très fort avec cette introduction qui raconte ce que nous nous apprêtons à voir à l'écran. Ce conte du prince qui oublie la raison de sa venue ici est forte de symboles. Elle est à l'image de ce que nous vivons tous les jours. Nous nous sommes perdus dans les méandres de la vie, nous avons oublié ce pourquoi nous sommes ici. Nous aussi, tout comme Rick, nous sommes à un moment ou à un autre, partis à la recherche de la perle. Mais il est bien plus facile d'abandonner et de se laisser aller à ce que la société a à nous offrir de mieux. Seulement, la vie n'est pas éternelle, et un jour, nous nous réveillons à cinquante ans avec la sensation amère d'avoir manquer quelque chose.
J'aime Malick parce que je partage la même pensée que lui. C'est le genre d'homme que j'aimerai connaître, que j'aimerai rencontrer. Il pourrait certainement me faire grandir. Ses films sont un miroir de lui, mais ils n'en reflètent qu'une facette. Et il en faudrait des films pour pouvoir refléter tout ce que Terrence a à dire.
Je ne peux que vous conseiller de voir Knight of Cups. D'abord parce que le cinéma du réalisateur est unique, indescriptible, visuel et sensoriel, mais aussi parce que tout comme Tree of Life, son film est universel.
J'attends avec impatience de pouvoir le revoir afin de mieux juger de sa qualité finale. Le film est dense, on loupe forcément des choses à la première vision. D'où mon 9/10 provisoire.
