Le roi de l’Est envoya son fils, le prince, à l’Ouest en Égypte pour trouver une perle.

Un film de Terrence Malik est toujours une expérience à nulle autre pareille. Sonore. Visuelle. Sensorielle. Il fait assurément partie de ces réalisateurs dont le style et les audaces formelles rappellent que le cinéma est avant tout un Art, et qu’à ce titre les œuvres, parfois complexes ou qui peuvent du moins paraitre de prime abord difficiles d’accès, s’adressent avant tout à la sensibilité profonde de ses spectateurs.


C’est la raison pour laquelle il est bon de se plonger régulièrement dans les œuvres complexes, parfois expérimentales de cinéastes tels que David Lynch, Michael Haneke, Asghar Farhadi, Nicolas Winding Refn, Gus van Sant, Alejandro Gonzalez Inarritu, et bien sûr, Stanley Kubrick, a qui Malik est souvent comparé. Il y a cependant bien plus qu’un style propre, mais une volonté de s’exprimer différemment chez Malik qui force le plaisir des sens. Certes, comme tous les réalisateurs que je viens de citer, et tous les autres que j’oublie surement, il ne plait pas à tout le monde. Son cinéma est avant tout clivant : il est en effet possible de s’extasier devant Malik en le qualifiant de génie comme il est également possible de s’ennuyer profondément devant ses œuvres et de le considérer comme un imposteur. Personnellement, je pense et je conseille régulièrement à ceux qui visionnent un de ses films de s’abandonner au préalable à leur beauté formelle avant de tenter de ressentir la pertinence de leur contenu.


J’ai choisi d’aborder ici « Knight of Cups » parce je pense que ce film est, peut-être plus que tout autre au moment où j’écris ces lignes, l’aboutissement d’une démarche personnelle et expérimentale qui a débuté à partir du mondialement connu « Tree of Life » et qui se sera étendu au final sur quatre films.


La suite de mon analyse est ici : http://yannicklemagicien.com/knight-of-cups/


N'hesitez pas à me dire ce que vous en pensez.

YannickColombié
9

Créée

le 28 juil. 2021

Critique lue 47 fois

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