Au service de son Président

Comme quoi, le scénario ne fait pas le film. Après l'excellent Kingsman, le deuxième volume de la saga ne répond pas seulement à nos attentes, il les dépasse. Kingsman le Cercle d'Or garde le cocktail si efficace d'actions détonantes, d'humour décalé et de costumes jamais froissés du premier volet.  Mais , heureusement, en oubliant ses petites lenteures. Attention comme beaucoup de suites, avoir vu Kingsman premier du nom est fondamental pour profiter du film.

L'action est placée. Eggsy est maintenant membre à part entière de Kingsman et continue son travail d'espion au service de sa Majesté. Mais les activités quelque peu explosives du plus grand cartel de drogue mondiale, le Cercle d'Or, va pousser Kingsman à collaborer avec ses collègues américains de Statesman. Encore une fois, Kingsman répond parfaitement à cette idée d'un James Bond qui ne se prend pas au sérieux. L'intrigue est banale des ficelles du thriller d'espionnage. Mais le film en joue, s'en moque et devient au film d'espion ce que Deadpool est au film de super-héros.

Les scènes d'actions sont en accord avec le film, folles. Les ralentis, les cascades, les gadgets fantaisistes, tout est parfaitement mis en scène. La caméra en freelance, contrairement à de nombreux films d'actions, permet une vue précise de chaque mouvement. Le résultat ? Des scènes spectaculaires qui en mettent plein les yeux.

Plein de bonnes idées et de références au film du genre, Kingsman le Cercle d'Or est un digne successeur de Kingsman premier. On en ressort avec un grand sourire et des papillons dans les yeux.

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