La dérive du président
Le cinéaste géorgien George Ovashvili nous avait éblouis avec ses deux premiers films : L'autre rive et La terre éphémère. Son nouveau projet, Khibula, semble au demeurant plus politique avec...
le 20 nov. 2017
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Le cinéaste géorgien George Ovashvili nous avait éblouis avec ses deux premiers films : L'autre rive et La terre éphémère. Son nouveau projet, Khibula, semble au demeurant plus politique avec l'évocation de la figure du premier président de la Géorgie indépendante, et de sa fuite à l'intérieur du pays, après sa destitution. Mais point n'est besoin de connaître le contexte précisément, le film ayant une portée plus psychologique en se focalisant sur la vie intérieure de cet homme, autrefois nanti de tous les pouvoirs et qui se retrouve presque seul, accompagné simplement d'une poignée de partisans. Cette fuite, ou dérive, à travers les paysages somptueux du Caucase confirme le talent plastique d'Ovashvili. On est un peu plus circonspect sur son scénario qui, certes, semble suivre fidèlement le véritable périple du président déchu, mais il y a un côté répétitif dans cette histoire et un esprit de sérieux qui, nonobstant quelques envolées oniriques, plombe l'atmosphère générale. L'élégance de la mise en scène d'Ovashvili ravit toujours autant mais le sujet, peut-être trop austère, ne parvient guère à nous passionner.
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le 20 nov. 2017
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