
La vie du DCEU est loin d'être un long fleuve tranquille, c'est le moins que l'on puisse. Après un Wonder Woman unanimement salué, c'était donc au tour du très attendu Justice League, difficile pourtant de ne pas évoquer la tempête qu'a du traverser ce film avec son réalisateur ayant quitté le navire en cours de route pour des problèmes familiaux, un montage par son remplaçant loin de ce que devait être le film à l'origine, des reshoot en veux-tu en voila, une histoire de moustache ridicule et un studio de production changeant son fusil d'épaule. Tout cela fini forcément par avoir des répercussions sur la qualité finale du film, et force est de constater que Justice League, sans être foncièrement un mauvais film se range dans la catégorie déjà bien remplie des films des super-héros lambda sans réelle âme ni ambition. Une assimilation de scène d'action pour justifier un scénario d'une grande simplicité au manichéisme le plus primaire, ponctué de quelques répliques humoristiques histoire de copier le voisin marvélien, abandonnant toute cohérence visuelle et de ton. Déception pour le film de Znyder/Whedon, une cohabitation ratée, qui démystifie les figures emblématiques du DC Comics, s'embourbant (pas toujours de manière justifiée) un peu plus dans des décisions contestées et contestables.
Ma critique complète sur mon blog: http://mesmotsen169.blogspot.fr/2017/11/justice-league.html