Devant et à l'instar de la machine rutilante de l'homologue Marvel parfaitement huilée, DC Comics ne pouvait demeurer en reste, dans cette bataille homérique de blockbusters spécialisés en décompositions/recomposition (façon « Transformers ») de ce patchwork de Super Heroes.
Pourtant, les morceaux de bravoure, explosions époustouflantes, décors dantesques, ni même et chorégraphies "matrixiennes" n'y sont pour grand chose ; seulement l'ensemble, désincarné, manque sensiblement d'âme et cruellement de vision.
Preuve en est, avec cet opus, que l’union ne fait pas toujours la force puisque et malgré l’ouragan de pétarades visuelles, la » sauce », pourtant, ne prend pas.
La faute sans doute aux protagonistes eux-mêmes, qui à l’instar d’une équipe de pépite individuelles, ont du mal à s’accommoder et s’accorder entre eux, de sorte à déployer une force centrifuge susceptible d’embarquer totalement le spectateur, dans ce « climax » visuel, onirique et my(s)tique !
On reste à quai, avec le sentiment que, fait autrement, l’osmose aurait pu marcher.