
Après le carton de Wonder Woman, j’avais envie voir ce que donnait Justice League. Je suis tout de même « resté sur mes gardes », les mauvaises critiques à son propos étant nombreuses… En sortant de la salle, j’étais partagé entre deux sentiments : celui de l’avoir apprécié à sa juste valeur et celui de l’avoir sitôt oublié. Car pour moi, Justice League souffre du même problème que Spider-Man – Homecoming : le syndrome du film de super-héros comme on en voit tout le temps, désormais.
En soi, le film « de » Zack Snyder est très bien si on veut mettre son cerveau en mode OFF. Je l’ai trouvé bien mieux que Batman V Superman et, par ailleurs, Ben Affleck a enfin su s’approprier le rôle de Bruce Wayne/Batman à mes yeux. Par contre, ne me demandez pas d’aimer Henry Cavill en Superman, car je n’y parviens toujours pas ! En revanche, Gal Gadot est très bien (comme à son habitude), Jason Momoa se fait bien remarquer en Aquaman et Ezra Miller a la classe en Flash. Ray Fisher est anecdotique dans le rôle de Cyborg, en revanche.
Pour le reste, on va dire que ça fait son taf au niveau de l’action et que les effets spéciaux autour du personnage de Flash sont réussis. Mais alors, qu’est-ce que la réalisation est mauvaise ! Bon dieu, j’avais l’impression de regarder un téléfilm par moments, tellement ce long-métrage n’a aucune personnalité visuelle propre ! Car oui, si Zack Snyder est crédité en tant que réalisateur, on sent bien que Joss Whedon a tout refait à « sa » sauce. En trois mots : merci la Warner !
Justice League n’est donc ni bon, ni mauvais, juste un film qui démontre que Warner Bros. veut à tout prix s’aligner sur ce que propose Marvel.