Les tambours résonnent toujours aussi bien

Voilà qui ne me rajeunit pas. Cela fait presque vingt ans que Jumanji sortait au cinéma. Il y a donc presque vingt ans que mes yeux d'enfant furent émerveillés face à cette histoire. Et c'est toujours un bonheur de replonger dedans, presque vingt ans plus tard.

Bien entendu, les effets spéciaux sont largement dépassés aujourd'hui. Datés, presque pixellisés à l'écran en comparaison de ce qui se fait désormais. Bien sûr, Johnston demeure assez classique dans le genre. Mais la mise en scène du gaillard est très rythmée, faisant en sorte qu'on ne s'ennuie pas un seul moment devant cette oeuvre destinée à un public vraiment familial.

Et puis c'est toujours un plaisir de redécouvrir Robin Williams dans ce rôle. Lui qui a longtemps été une tête connue de notre enfance. C'est un bonheur de le voir se démener dans son rôle d'Alan. C'est un acteur vraiment attachant. Face à lui, on retrouve quand même une actrice assez sympathique aussi en la personne de Bonnie Hunt. On notera aussi le rôle de Kirsten Dunst, toute jeune et dont le visage n'a que très peu changé.

Au niveau des personnages, tout fonctionne assez bien, que ce soit lorsqu'ils sont en 1969 ou en 1995. Les petits plus sont certainement le double rôle tenu par Jonathan Hyde dans celui du père d'Alan, mais également du chasseur qui cherche à le tuer dans le jeu et enfin le rôle de l'ouvrier / policier Carl tenu par David Alan Grier.

On notera quand même que l'imagination des scénaristes a été performante pour nous emmener à l'aventure sans avoir à bouger de son fauteuil. Très sincèrement, je pense que ceux qui l'ont vu enfant auraient presque rêvé vivre de pareilles aventures avec un jeu de société.

En tout cas, la magie opère toujours maintenant et cela reste un réel plaisir de plonger dans Jumanji.