Cet opus se donne du mal pour échapper au côté très répétitif du premier. L'histoire est cousue de fil blanc : une obscure dette de John Wick ressurgit, il l'honore à contre-coeur puis se retourne contre le commenditaire car ça ne lui plaisait pas.
On reprend la mythologie du précédent : la cache d'armes dans le sous-sol, le chien, la Mustang, l'hôtel Continental pour tueurs, la passivité des gens dans la rue, qui regardent des tueurs s'entretuer sans rien faire...
Dans les jolis décors, du panpan boumboum dans les sous-sols de Rome ; du panpan boumboum dans un centre commercial et le métro new-yorkais ; du panpan boumboum dans une installation du Musée d'art Moderne de New York, qui transforme la séquence d'action en kaléidoscope. Et un retournement en fin de film qui augure de gros soucis à venir (et d'un John Wick encore plus bourrin dans le trois).
La saga John Wick s'installe, avec son cahier des charges : fusillades, scénario très premier degré, petites touches d'humour. Mais arriver à maintenir l'intérêt du spectateur s'annonce difficile pour les épisodes à venir...