La période couverte correspond aux quelques jours qui ont suivis l'assassinat de Kennedy, et se concentre exclusivement sur Jackie Kennedy.
Première constatation, Nathalie Portman est Jackie, sans aucun doute, l'incarnation est totale et passe par un jeu tout en nuance.
L'alternance d'images d'archives et d'autres reconstituées, et parfois, avec le vrai voix de Jackie Kennedy (qui avait un phrasé très particulier) rend le tout totalement crédible, tu es dans la tête de Jackie Kennedy.
Cela reste un film d'auteur avec des partis pris intéressants et l'utilisation d'un thème musical de manière récurrente rend le film assez "arty", avec cependant quelques longueurs ou baisse de rythme mais rien de pénible.
Les "quelques vérités" que l'on connaît maintenant sur le couple sont toujours suggérées de manières fortuites mais toujours dans le contexte de l'époque, ou l'icone Kennedy était intouchable.
On comprend que Jackie était sous cachetons en permanence, on la voit parfois tel un robot, mais son humanité et son sens politique ressortent par fulgurance et on voit bien la solitude du personnage.
Cette page de l'histoire américaine est la fin d'un rêve, la fin du Roi Arthur dans Camelot (référence du film).
Bon, de toutes les façons, il y a Nathalie Portman, et encore Nathalie Portman et c'est déjà beaucoup....