A l’opposé du récent The Hunt qui se voulait très méchant et qui était à peu prêt aussi violent qu’un bol de cacahouettes qui se renverse par terre (rigolez pas, je connais des gens qui boivent pieds nus), « Irresistible » est une sorte de comédie familiale ambiance « trêve de Noël ». La péloche parfaite pour réconcilier le tonton trumpiste et la cousine BLM qui s’étripaient en début de repas et qui se font des bisous au moment du dessert en jurant à l’unisson qu’il faudrait larguer une bombe sur Washington D.C.
C’est sympa, ça colle pas si tu marches dessus et c’est plutôt rigolo.
Bon, visuellement c’est hideux (on dirait un film en noir et blanc colorié par un maniaque à qui on aurait filé que deux feutres, un bleu et un orange) et c’est aussi excitant qu’un défilé de bonnes blagues animant une fin de repas loin d'avoir été assez arrosé mais j’ai envie de dire que ça fait le taf. Comme quand tu vas à Norauto. Y’a pas de féérie de couleurs qui vont t’emporter très loin, les costumes des employés sont un peu nuls et tout ça renifle quand même beaucoup le pneu neuf. Bah là c’est pareil. Irresistible est un film qui sent le pneu neuf.
Sauf que... au deux tiers du film, il s’est passé un truc… Un gag, enfin, une scène. J’ai alors cru mourir de golri. Les larmes coulaient si vite hors de mes yeux que j’avais l’impression d’être allé pisser de rire. Voila. Rien que pour cette scène, je recommande ce film rigoloboarf.
Je ne précise pas de quelle scène il s’agit, parce que je sais que les gens jugent bien sévèrement les innocents qui livrent leur cœur sur internet.