Blind fate
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Maintes fois adaptés au fil des ans, L’Homme invisible est devenu une icône du paysage culturel. Un de ces monstres du cinéma qu’Hollywood aime exploiter même si sa figure tend à s’être légèrement démodé. Dracula, Frankenstein, La Momie, tous ces mythes qui ne vendent plus et dont Universal aurait voulu en relancer la machine par deux fois pour créer avec ses personnages un nouvel univers étendu. Et à chaque fois la formule n’a pas prise, faute à des films de qualité médiocre (le désormais oublié Dracula Untold et La Momie avec Tom Cruise) mais aussi un attrait limité pour des figures qui peinent à se renouveler à l’ère cinématographique du super-héros et de la surabondance Disney. Universal a donc changer de fusil d’épaule pour se concentrer sur des projets plus modestes et a trouvé en Leigh Whannell le champion idéal pour redonner vie à The Invisible Man. D’abord scénariste sur les 3 premiers Saw et la saga Insidious, il est rapidement passé derrière la caméra d’où il a signé un Insidious 3 plutôt efficace ainsi que la bonne surprise Upgrade, une série B de SF bien vénère et plus réfléchie qu’elle n’y paraît. En deux films aux budgets plus que modeste, il a su prouver sa capacité à contourner le manque de moyens pour offrir un cinéma créatif au style de plus en plus affirmé. Débutant en sidekick de James Wan, il a su s’extirper de son ombre et avec The Invisible Man, il tend à laisser penser que c’est bien lui le nouveau maître de l’épouvante. [...]
Cet utilisateur l'a également ajouté à sa liste 2020, l'aube d'une nouvelle décennie cinématographique
Créée
le 29 févr. 2020
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4 j'aime
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