Nos vies, si chères
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le 22 nov. 2013
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Etant encore, à l'heure actuelle, traumatisé par la fin de "the pledge", profondément marqué par "crossing gard" et aficionados de pearl jam; J'étais prédestiné à aimer le dernier film de Sean Penn...
C'est là que ça pue le MAIS... aussi fort que pue une carcasse faisandée de caribou.
Mais, donc, c'était sans compter que le dernier film en date de tonton contestation est une fable naturalistico- concon à mille lieues des perles noires et tragiques que sont ses deux premiers films.
"Into the wild "est un film sur un jeune adulte qui ayant oublié de faire sa crise d'adolescence, la fait sur le tard (genre 23 ans, il n'est jamais trop tard WTF?). Envoie chier ses parents, abandonne dans sa merde un mec cool, colle un râteau à une nymphette pas fraîche et repousse le plus adorable petit vieux de la création.
Sans dec on a déjà fait plus sympa comme protagoniste. En gros c'est l'histoire d'un mec qui veux rester tout seul
(ATTENTION SPOILER)
Et qui en crève comme un con, non sans s'être rendu compte que finalement la vie c'est bien avec les autres. Pas de bol imbécile fallait être plus rapide ou plus futé. (genre prévoir les crues des rivières au printemps, ce serait pas con!!!)
Tout cela est incarné avec conviction par Emile Hirsch qui trouve ici un vrai rôle loin de speed racer. Il est appuyé par un casting plus que solide (william Hurt, vince vaughn, marcia gray haden, kristen steward). Le problème ne vient pas de là .
Il viens plutôt du traitement du film: clippé tel un reality show mtv " my first dumb shit runaway", Eddy Vedder s'y gargarise à l'outrance. Tandis que Hirsch se secoue les cheveux mouillés comme le petit rasta du clip de "scatman's world".
Tout cela pour dire que le traitement et le personnage font corps. Une rébellion puérile pour un traitement m'as-tu vu.
Ne serais-ce pas l'intention de Penn que de nous embarquer dans la tête et le voyage de son personnage? Si surement. Mais n'aurait-il pas gagné à créer un personnage plus sympathique? ben oui aussi !!!
A moins que, encore une fois, il ai réussi à sonder les tréfonds de mon âme. Lorsque Chris (le personnage de Hirsch) meurt d'une lente agonie et qu'il ne m'arrache qu'un "Bien fait pour ta gueule".
Damn il est fort se Penn (ou pas) sur ce coup-ci
Créée
le 10 déc. 2010
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