2014 l'odyssée des Nolan !
Autant le dire de suite je suis un Nolanien convaincu et du coup je suis aussi Zimmerien, car si les images semble aussi fluide c'est aussi grâce à l'ajout d'une bande sonore de qualité.
J'ai été convaincu par cette nouvelle oeuvre, la science-fiction c'est assez casse gueule comme sujet au cinéma, y a pas que des réussites loin de là.
Pourquoi devriez-vous vous taper 2h50 de film sur un mec qui va dans l'espace ?
- Déjà Nolan prend le risque d'embrouiller les spectateurs avec des principes et des formules physiques inconnus de la plupart des gens, il vulgarise assez correctement et infantilise pas son spectateur.
- Il se permet des raccourcis scénaristiques (assez couillus) pour des scènes qui justifieraient leurs présences dans 95% des films traitant de l'espace, ce qui permet de laisser plus de place à son récit.
- Il produit une oeuvre cohérente dans ce qui s'apparente à un foutoir monstre, la science s'équilibre avec l'élément de mystère qui constitue certaines part d'ombres de l'histoire.
Le fait d'accepter cette part de mystère on ne peut plus classique ne pourra que vous aidez à apprécier le film.
Je pourrai déployer une batterie de raisons qui m'ont poussé à apprécier le film, mais je vais m'en tenir à l'essentiel.
Matthew McConaughey étincelant, amusant, humain, tout simplement bien !
La musique qui entraîne nos sens avec une rythmique métronomique emmenée par des envolées d'orgue (à vous faire aimer la physique (cantique, LOL)) et de pianos qui vous saisiront aux tripes.
Au cinéma c'est très beau, très propre, ça fait plaisir !
Et puis merde c'est aussi une histoire avec de l'amour, et des questions philosophiques ultra-basiques mais quelques fois être un peu TERRE à TERRE ça fait pas de mal.
Je le dis à ceux qui continue à faire la comparaison, CE FILM N'A RIEN EN COMMUN AVEC GRAVITY, cessez-donc de mettre en compétition ces deux oeuvres, autant de rapport entre les deux qu'entre Tintin et Lucky Luke (si souvenez-vous Tintin va en amérique une fois....vous avez compris où que je voulais en venir).
C'est pas le film de la décennie mais ça mérite que vous y consacriez 3 h de votre vie.