Il était une fois un dessinateur de génie nippon Leiji Matsumoto, le père d’Albator. Deux musiciens casqués français vinrent lui proposer d’illustrer leur prochain album. Il accepta et confia le bébé à Kazuhisa Takenouchi.


Quatre jeunes musiciens extra-terrestres sont enlevés par un richissime producteur, conduits sur Terre et transformés en humains. Drogués, sans manifester le moindre enthousiasme, The Crescendolls deviennent des stars. Un fan du groupe, amoureux transi de Stella, parvient à les libérer.


Interstella 5555, c’est d’abord un album de pop sirupeuse mais cohérente, multipliant les hommages aux grands anciens. Puis, c’est la patte intemporelle de Matsumoto, que l’on peut aimer détester. L’animation est simpliste, mais les couleurs vives et les délires psychédéliques harmonieux. Il réussit l’exploit de nous raconter une histoire dramatique de stars lointaines, de jalousie, de pouvoir, de don de soi, sans la moindre parole. La musique et le dessin s’expriment dans un langage universel.


Il semblerait que, de tout temps, les musiciens de génie, de Wolfgang Amadeus Mozart à Miles Davis, d'Ella Fitzgerald à Janis Joplin, aient été des extraterrestres à la peau bleue... Tout s’explique...

Step de Boisse

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