Les séquences "ils nous ont quittés" aux cérémonies des Oscars et Césars me font toujours pleurer comme une madeleine, même avec l'adagio de Barber derrière. Et rien qu'à voir l'affiche d' "Indiscrétions", mon cœur se serre. J'aimerais tellement que Cary Grant, James Stewart et Katharine Hepburn reviennent allumer des étoiles dans mes yeux, juste une dernière fois. Qu'ils reviennent flamboyer, comme dans cette comédie merveilleuse, luxueuse, étincelante.

Parce que, quand on parle du Golden Age d'Hollywood, le film se pose un peu là. C'est un peu la maman de la comédie, une fois vue, tu te dis que les scénaristes de la prochaine romcom avec Sandra Bullock, ils te la feront plus. Parce qu'il y a de la matière pour 25 films de Sandra, là-dedans. Une affiche incroyable avec les trois acteurs principaux au sommet de leur séduction, Katharine, distante, racée, la forte en gueule, mais fragile, Cary, le plus beau costard de l'époque, et avec de l'humour, et enfin James Stewart, nonchalant, lunaire, vous arrivez à ne pas l'aimer, vous ?

Donc voyons, nous avons un casting prodigieux, pour tenir le choc il nous faut des dialogues qui pincent-sans-rire, qui sous-entendent tout et son contraire, bref qui feux d'artificent de partout, des seconds rôles qui cassent la baraque (genre la petite futée et le vieux tonton pervers), et une conclusion qui te fait voir des double rainbow tellement c'est happy, comme ending. Eh ben, The Philadelphia Story, c'est tout ça. Comme je t'envie de l'avoir pas encore vu...
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le 25 nov. 2010

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Elosezhello

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