Steven Spielberg, ce grand psychopathe du cinéma
Je comptais bien sur ce Royaume de Cristal pour boire du pur jus concentré d'Indiana Jones, sans sucre ajouté ; 4ème volet d'une saga déjà mythique, il devait nécessairement en être le couronnement triomphal.
Après l'énorme succès de - Les Dents de la Mer - en 1975, Indiana Jones fait parler de l'ère Spielberg, l'envoi au Panthéon des réalisateurs, lui ouvrant même les portes de la production cinématographique.
Nous proposant ce nouvel opus, après avoir délaissé pendant prêt de 20 ans l'homme au fouet le plus célèbre au monde, Steven n'avait pas droit à l'erreur.
Les aventuriers en herbe l'ont attendu avec impatience, rongeant frénétiquement leurs ongles tandis que perdus dans leurs pensées nostalgiques. Tout ce que ce petit monde voulait, Steven l'a fait...mais mal. Il s'est trompé dans les proportions, cette fois sa soupe est fade, ennuyeuse...j'ai dormi.
Que le cristal paraisse plus du plastique recyclé, c'est encore pas trop important, le plus génant c'est le découpage de la trame et des scénarios précédents, recollés sur une feuille vierge à la manière du psychopathe qui envoie des saloperies à ses futures victimes avec l'aide de La Poste.
Il n'y avait déjà pas de suspense, il n'y a plus désormais d'ambition, et de fait pour le spectateur de désir ou d'émerveillement.
Steven peut faire des trucs géniaux, comme d'énormes bouses. Il peut être l'un des plus grands artisans du 7ème art, comme sembler possédé d'une envie incontrôlable de le poignarder dans le dos.
Il n'y a pas que de mauvaises choses mais en tout cas, pour ce coup, j'te dis pas merci...