Windows 95, meilleur software de l'univers
C'est le genre de film qui fait militer pour l'instauration du 0 sur senscritique.
Roland Emmerich est sûrement ce qui est arrivé de pire à Hollywood. Sa filmographie ne recèle que des navets qui ont en plus la facheuse tendance à être tous identiques.
Une catastrophe, une famille, un scientifique qui peut tout expliquer, un président des Etats-Unis droit et courageux.
Et voilà.
Les scénarios c'est pour les loser, l'ami Roland est bien au-dessus de ça! Du coup pour l'histoire vous repasserez, l'important c'est de tout faire péter.
En bref, il est de toutes façons impossible de faire long, les extra-terrestres nous attaquent...
Comme d'habitudee chez Roland Emmerich, seuls les Américains font quelque chose parce que ce sont des Américains.
Et nous? Bah comme d'hab on mange notre béret de peur, baguette à la main, en conduisant notre 2CV à toute vitesse sur des routes de campagne pour échapper à l'invasion. Pendant ce temps là les africains affutent leurs sagaies en vue de la bataille finale, les anglais râlent qu'on interrompe le Manchester united-Liverpool pour un flash spécial sur l'invasion en sirotant une bière etc.
Le reste du monde attend simplement l'intervention américaine comme en 17 ou 44.
Et quand ça y va, ils rigolent pas! Après 2h à se faire humilier, les braves yankees, menés par le président lui même (35 ans, beau gosse et courageux comme un lion. Un président américain quoi) qui leur prononce un discours digne d'un prince charmant de Disney en terme de niaiserie, décident de riposter. Ils ont alors l'idée brillante de viser l'énorme lumière bleue en dessous du vaisseau qui est le point faible, parce que les ingénieurs E.T, c'est un peu comme ceux du Titanic, ils sont pas très performants.
Reste à détruire le vaisseau mère à l'aide d'un virus Windows 95. Et oui, malgré leur habilité à traverser l'espace à l'aide d'une technologie de plusieurs millénaires en avance, les pauvres aliens n'ont pas encore inventé le firewall et l'antivirus... Ca leur apprendra!
Le monde est sauvé mais à quel prix? Une croute dans le paysage cinématographique.
NDLR: ce film aurait pu mériter un 10 pour l'humour mais faut quand même pas pousser.