Ayant lu certaines (bonnes) critiques poser ce chef d'oeuvre en contrepoint de Rio bravo, je voulais y rajouter "l'homme qui tua liberty valance" se rapprochant selon moi beaucoup plus de "il était ..."; tout en soulignant que les codes du film progressiste et capitaliste prétexté par l'idée d'une "démocratie" naissante, y sont ici cassés, ( raison sans doute du très mauvais acceuil de ce film à sa sortie ? "mauvais " très relatif dailleurs ); mais là ou Léone y devient immortel, certain y penseraient Morricone d'autres Bronson, tient dans le regard quasi nietszchéen qu'il pose avec une violence inouïe, qui n'est sans doute pas la sienne, sur, non pas l'épopée de la conquète de l'Ouest qui n'en est que support; mais sur la condition humaine à l'instar d'un Gogol ou d'un Zola. Ce film a marqué au fer rouge, toute une génération, comme Einstein a marqué la sienne. Il faudra un jour se pencher avec le recul de l'Histoire, sur ce film, qui comme Zarathoustra, venait sans doute trop tôt, ainsi que la relativité en son temps qui, non contente de révolutionner la physique, reste de nos jours comprise que par une poignée d'individus, alors même que le langage se l'est appropriée, " tout est relatif ", que la dernière dactylo l'employait déjà. Lacan l'avait il lui même compris?!