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Qui suis-je ?
J'avais découvert James Mangold avec Copland, film lent, polar d'ambiance où la priorité est donnée à la description des personnages et de la corruption.
Identity est l'exact opposé. Film bref, rapide, nerveux, avec des personnages caricaturaux, des rebondissements qui s'enchaînent, etc. Ca a tous les défauts d'une série B policière.
Et pourtant, ça marche. Parce que la réalisation est solide, elle ne laisse pas le temps de réfléchir, elle implante une ambiance glauque et sait utiliser les doubles (ou triples) montages pour captiver les spectateurs.
Car il faut être honnête : si on commence à réfléchir, on se rend compte que l'histoire ne tient pas vraiment la route. Mais ça ne fait rien : je me suis laissé avoir. Jusqu'au bout. Mangold m'a accroché. Et j'en redemande.
Identity est l'exact opposé. Film bref, rapide, nerveux, avec des personnages caricaturaux, des rebondissements qui s'enchaînent, etc. Ca a tous les défauts d'une série B policière.
Et pourtant, ça marche. Parce que la réalisation est solide, elle ne laisse pas le temps de réfléchir, elle implante une ambiance glauque et sait utiliser les doubles (ou triples) montages pour captiver les spectateurs.
Car il faut être honnête : si on commence à réfléchir, on se rend compte que l'histoire ne tient pas vraiment la route. Mais ça ne fait rien : je me suis laissé avoir. Jusqu'au bout. Mangold m'a accroché. Et j'en redemande.
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le 3 déc. 2011
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