Les gens normaux sont ennuyeux

Alors personne n'est dupe quand on lance la lecture de ce genre de film, la structure est et doit être la même, on l'accepte parce que ça fait passer le temps, ça peut être distrayant et l'amour, c'est un hobbies sympa.

Mais au moins, juste dans ce tissus de conventions stéréotypées, on s'attend à de vagues fulgurances, quelques vannes plaisantes et si on a encore la foi dans l'humanité, à des variations sur le thème, avec un point de vue différent pour un coup, de détourner les conventions éculées de ce genre de film.

Là, rien du tout. C'est même pas un plat réchauffé, à ce niveau, c'est de la bouffe de cantine mal décongelée au micro-onde qu'on nous ferait mangé dans un parc pluvieux en hivers (je suis une quiche en métaphore).

La charmante, Emma Roberts, fait sa manic pixie dream girl mais niveau intergalactique, vu que son personnage est caractérisé par le fait qu'elle mange des bonbons (alors qu'elle pèse vingt trois kilos au pif) et fume une clope de temps en temps. Evidemment, au début, elle a tout un discours pro-célibat, sur la liberté que ça procure, blablabla, qu'elle anone sans trop y croire.

Il existe une vague raison pour qu'on lui colle un mec, pareil, beau gosse, celib aussi et qui a pour caractère de faire attention à son alimentation et être golfeur pro (profession choisit au hasard, juste pour dire que "ça va, il a de la thune"...)

Le reste du casting ne sert à rien, à part dire à l'héroïne, "mais vas-tu te marier à la fin ? (ce qui vu son âge ne devrait même pas constituer un problème, autant on peut le concevoir dans les romans du XIX, au vu des conventions sociales et surtout la mortalité, mais là ?).

Autant dire, malgré ma grande tolérance, j'ai stoppé le truc avant la moitié, regarder la fin pour l'éventualité d'une "surprise"...

Si j'ai raté un gag, une révélation de malade, vous manquerez de me le faire savoir en commentaire.