Dans un monde où les humains ne voient plus les couleurs, une fillette est pourchassée pour ses pouvoirs. Dans ce western uruguayen post-apocalyptique, aux fausses allures de Mad Max, seul le concept de départ se révèle satisfaisant, avec le caractère désolé des paysages, éventuellement. D'un niveau d'une série B, Ojos grises se contente de copier quelques clichés du genre, avec une absence totale d'humour et une alternance de scènes d'action (aïe, les ralentis démonstratifs) et de moments sentimentaux, avec une héroïne juvénile pour attendrir la couenne. Le scénario est troué de partout et l'atmosphère délétère ne passe que par des méchants plus ou moins identifiés et patibulaires jusqu'au ridicule.

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le 18 mars 2022

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