En avant la planche à billet ("yeah" !)

Montrer un enchainement improbable d’événements non-stop n'est pas faire de l'intensité au cinéma, ça s'appelle en mettre plein la vue.

Partant de là, "l’expérience Gravity" tourne rapidement à la farce : jeu d'acteur en dents de scie (Clooney ridicule, Bullock correcte (oui oui, correcte, pas plus)), scénar inexistant (si si, le scénario n'est pas un concept inopérant pour ce film au contraire il comprend l'enchainement des scènes et leur donne leur "sens" et donc leur intérêt) où seul un élément extérieur vient encore chambouler la situation sans réel progression, dialogues sans intérêts. Seul le visuel est bien sur au top et l'ambiance sonore réaliste. Au final j'ai plus eu l'impression de me retrouver devant une démo technique ou devant l'image et le son d'une attraction du futuroscope mais sans le siège dynamique ! Quitte à arguer que ce film est une expérience à vivre au cinéma, autant carrément aller jusqu'au bout de la démarche et avouer que ceci n'est PAS un film, mais une attraction à vivre dans un parc d'attraction : en 3D, avec un son monstre et un siège dynamique ! Bref, du spectacles uniquement, pas un film. Même là donc, Gravity se plante en proposant une expérience inaboutie et pas assumée.

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J'ai aimé :
- la technique visuelle et sonore
- le concept plutôt original de l'immersion du spectateur et la référence au survival, genre du jeu vidéo où le héros est soumis à moult dangereuses péripéties et a pour but de survivre.

Je n'ai pas aimé :
- les acteurs
- le concept pas exploité/assumé jusqu'au bout
- la psychologie de comptoir sur le psychisme de l’héroïne (ridicule)
- les scènes clichés à mort et ridicules (les larmes, l'histoire de l’héroïne, les stations spatiales ratées à 30cm (oh dommage ! quelle sensation de frustration olalal !), le manuel en chinois (lol) , le ouaf-ouaf
- le "j't'en met plein la vue"
- on se fait sérieusement chier à comme devant MTV en accélérée