Alone in space

Attention les yeux, ce film est une véritable claque visuelle. Pourtant, je déteste la 3D. Pourtant, l'IMAX ne me fait ni chaud ni froid. Mais bon sang, que le rendu est sublime! Les toutes premières secondes du film, avec cette vue en contre-plongée sur la Terre, à des kilomètres du plancher des vaches vous coupe le souffle.

Je passerais sur le scénario aussi léger qu'un timbre de poste, bien que cela soit assez rafraîchissant de constater que parfois, des choses les plus simples peuvent découler de véritables chef-d'oeuvres.

Mais la chose la plus marquante, c'est cette impression de mal-être constant qui vous étraint tout le long du film. Claustrophobe, agoraphobe, abstenez-vous, ce film aura votre peau. On ressent la solitude, ce silence pesant, cette impression d'abandon par rapport au reste de l'humanité, sagement installé sur ce énorme morceau de roche en-dessous de nous. Les allez et venus dans le scaphandre de Sandra Bullock contribue encore plus à nous faire rentrer dans la peau du personnage, ou tout du moins à partager sa souffrance. On peut même sentir le manque d'oxygène en même temps qu'elle. Poignant!

Je vous encourage à aller le voir au cinéma, car je ne suis pas sûr que le même ressenti apparaisse, tranquillement installé dans notre canapé, dans un espace familier. Une vision hors de notre zone de confort renforcera l'immersion.

Après avoir été là-haut avec Sandra, et en être redescendu, je ne demande qu'à y remonter une fois de plus.