Gravity par Pascoul Relléguic

Bon, on va pas mégoter 107 ans : j'ai grave kiffé du début à la fin. Et même que ça faisait longtemps que je n'avais pas ressenti de telles sensations dans les tripes. C'est visuellement parfait, suffisamment inventif dans la mise en scène pour ne jamais ennuyer malgré une forme de lieu clos, et sérieux ce qu'il faut pour permettre la suspension d'incrédulité nécessaire à l'acceptation de la résolution d'une telle succession d'emmerdes. Les acteurs sont comme il faut à mon goût, incarnant bien leurs personnages (j'ai adoré le professionnalisme de celui de Clooney, c'est pas si courant que ça que de voir un mec qui fait face sans broncher). Et celui de Bullock est jouissivement poissarde (il manque juste un crocodile pour l'attaquer à la fin).

La première séquence de destruction silencieuse est glaçante, la preuve qu'il n'y pas besoin de gros badaboum pour impressionner. Certes, la tension finit par retomber lors des événements suivants, mais rien de bien méchant, ça reste du high level. Et pour parfaire le tout, le film ne dure pas 2h45 et... et... la 3D est bien foutue et sert vraiment à quelque chose ! Un exploit.

Tout ça pour dire qu'avec Gravity, on regardera plus jamais Fortress 2 comme avant.