Cave ne cadas
Difficile de parler aujourd’hui d’un film qui a très longtemps été mon film préféré. Ça devait bien faire sept ans que je n’avais pas revu « Gladiator », l’un des films les plus importants de la...
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Cela faisait bien longtemps que je voulais visionner ce film, dont j'avais souvent entendu l'éloge (et que je considère personnellement comme un classique), et maintenant, je peux enfin le dire : "J'ai vu Gladiator, le meilleur de tous les péplums !". J'ai malheureusement été spoilé par quelqu'un sur la fin, mais ne vous en faites pas je ne vous dirait rien du dénouement. Je vous laisse cette surprise. Je ne ferais qu'évoquer le côté esthétique de ce passage.
Tout d'abord, de quoi parle Gladiator ? Pour résumer, ce film de Ridley Scott raconte l'histoire d'un général romain nommé Maximus Decimus, sous le commandement de Marc Aurèle (sous la Rome Antique). Lors de la mort de l'empereur, son fils Commode monte sur le trône. Maximus décide de ne pas servir ce dernier pour certaines raisons. Il est donc condamné à mort, mais il réussit à échapper à ce sort. En rentrant chez lui, il retrouve sa femme et son fils qui ce sont fait massacrer. C'est par la suite que l'ancien général va devenir esclave, puis gladiateur.
L'ouverture du film nous fait entrer directement dans l'action avec un combat épique entre deux camps opposés. Elle nous montre des soldats valeureux qui n'ont peur de rien et qui foncent au combat avec bravoure, plein de courage et de force. Et surtout, on voit apparaître un général dans toute sa puissance, et qui est acclamé par ses soldats à la fin de la bataille.
Les personnages sont bien construits, ils ont un passé et un avenir. Ils ne sont ni creux, ni vides. On ressent leurs sentiments et émotions. Il y a également de bons jeux d'acteurs, qui accentuent cela. On s'attache aux personnages au fur et à mesure que l'histoire ce déroule. On apprend à les connaitre. Il y a néanmoins quelques petits défauts, ou plutôt quelques petites choses qui m'ont déplut. Notamment le fait que Commode se lamente en permanence parce qu'il pense qu'il n'est pas aimé.
La musique de Hans Zimmer accompagne magnifiquement bien les images. Elle nous fait plonger dans l'action et fait sortir nos émotions. Nous sommes dans un véritable tourbillon qui nous enveloppe et qui nous emmène dans un autre monde.
La représentation extérieur du Colisée est à couper le souffle. Cet édifice est représenté de telle façon que l'on a l'impression de ne plus être sur Terre, mais au paradis. La grandeur et la beauté du monument donnent le tournis, et le blanc, ainsi que la lumière donnent quelque chose de divin. Commode s'insère très bien dans ces plans, avec son visage pâle qui éblouis.
Enfin, la scène final est tout à fait spectaculaire. L'esthétique de cette scène est époustouflante : la pluie de pétales de roses rouges se marie merveilleusement bien avec le costume blanc de Commode, et la lumière émise par le Soleil. C'est un véritable délice pour les yeux. Les plans sont absolument splendide.
Un film remarquable, à couper le souffle autant par ce qu'il raconte que par son esthétique. Absolument époustouflant.
Cet utilisateur l'a également ajouté à ses listes Les films aux meilleures bandes originales, Les meilleurs films des années 2000, Les meilleurs films de 2000, Les films avec les plus belles scènes de batailles et Les meilleurs péplums
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le 21 déc. 2017
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