Adaptation du manga éponyme, Ghost in the Shell est un peu le Westworld japonais de 1995, croisé avec Matrix, qui en a été fortement inspiré. Dans un Japon cyberpunk où internet est roi, Motoko, une cyborg de folie, bosse pour les services fédéraux qui luttent contre les hackers. Et quand l’un d’entre eux fait surface, elle décide de partir à la recherche de ses questions existentielles. Le film brasse les thématiques fortes de la SF sur l’intelligence artificiel, et couple ça avec une réalisation d’animé japonais semblable à Akira, avec un minimalisme des bruitages, des affrontements violents, et un scénario qui ne perd pas son temps à expliquer des trucs, et force le spectateur à être attentif parce qu’il y aura jamais Morgan Freeman qui viendra lui expliquer des trucs en voix off. De quoi avoir peur pour le remake US ? En tous cas, GitS est un must de l’animation japonaise, culte, et pas pour rien.