Lorsque sa meilleure amie et colocataire Sophie rencontre un homme et déménage au Japon, l’aspirante danseuse professionnelle Frances Ha tentera de s’affirmer, malgré l'insoutenable sensation d’avoir perdue son âme sœur.
Sautillant d’une situation à une autre avec une déconcertante légèreté, elle rencontrera alors un tas de personnes qui tombent sous le charme de son excentricité et de sa désinvolture, bien que ce sont ces mêmes attributs qui la rendent «undateable» (selon le terme employé par son ami Benji) et incapable de trouver un emploi stable.
Toutes ces personnes seront présentes au spectacle de danse de Frances Ha, un spectacle à son image et qui semble marquer la fin de tous ses errements. Désormais, elle se voit bien metteuse en scène et croise le regard de Sophie, à l’autre bout de la pièce, ce qui renvoie à un superbe monologue prononcé par la protagoniste au milieu du film dans lequel elle donne sa définition de l’amour vrai.
Frances Ha de Noah Baumbach est, en somme, la chorégraphie imparfaite d’une danseuse qui arrive à nous toucher par ses maladresses. Car ce que Frances Ha sait faire par-dessus-tout, c’est «danser», sans avoir à faire face aux difficultés de la vie.