Là où Gravity et Interstellar privilégiaient les plans d’ensemble, Damien Chazelle préfère utiliser une caméra au plus près des visages, favorisant l’expression des émotions. Ryan Gosling y est robotique et glacial, ce qui n’aide pas à s’intéresser à l’aspect intimiste, pour lequel il a recours à des lieux communs éculés. Un film longuet alors qu’on sait d’ores et déjà que la mission a été atteinte donc le semblant de suspense que le réalisateur tente tant bien que mal d’établir tombe irrévocablement à plat.