En tant qu'étudiant en Histoire, j'accorde un grand intérêt au biopic. Mais même si cette année, je ne suis pas allé au cinéma aussi souvent que les années précédentes. En particulier, encore une fois, en ceux qui concernent les biopics ; après avoir vu la bande-annonce, je me devais d’aller First Man au cinéma quitte, à mettre de côté certaines sorties cinés telles Halloween qui m’intéresser.


Ce biopic est la troisième œuvre cinématographique réalisée par Damien Chazelle, à qui on doit Whiplash (2014) et La La Land (2016). Comme beaucoup, je pense que du haut de ces 33 ans, le jeune réalisateur était attendu au tournant, puis First Man est différent de ces domaines de prédilection qui sont plus tournée vers la musique. Plus particulièrement vers le jazz. À travers cette histoire, qui se déroule dans les années 60, Neil Armstrong (Ryan Gosling) , vas rejoindre un programme spatial nommé Gemini, qui a eu pour objectif d'emmener un être humain sur la lune.


Cette œuvre est un projet très ambitieux, puisqu'elle ne s'arrête pas au fait d’être un biopic. Au lieu de cela, nous y constatons une émancipation sur le fait de s'arrêter strictement sur les événements qui se sont déroulés. Nous avons donc un biopic humaniste bouleversant. Puisque au lieu de s'arrêter sur l'histoire de la conquête de la lune; nous avons une histoire, du comment un homme à absolument voulu aller sur la lune.


Contrairement à d'autres biopics, qui ce constante de relater la biographie d'une personne célèbre ; nous avons ici, un personnage en deuil, sur le point de rejoindre le programme Gemini. Une prise de risque intéressante, puisque au lieu de survoler l'enfance de l'individu, nous suivons une période comprise entre 1961 et 1969. Cela correspondant à la période de préparation, avant l'exploit d'être le premier homme à marcher sur la lune.


Le fait de suivre le parcours d'un père de famille confrontée à une perte immense qui va devoir se reconstruire seul, même, si, il est son entourage familial et professionnel sont présents ; montre que l’œuvre joue beaucoup sur un impacté émotionnelle très instance qui est sans aucun toute la plus grande « force » de l’œuvre. Même si, cela peut paraître, au premier abord un cliché. Mais cela ne casse pas le scénario ; puisque en effet, le copier-coller par rapport à la réalité est toujours présent. Nous pouvons constater, que même si, le travail du personnage principal, est un axe majeur de ce biopic ; le rôle de la famille, y joue aussi, une place très importante dans la trame narrative.


« Les plus grands hommes se sont construits avec les plus grandes femmes. »


À travers cette œuvre fidèle aux années 60, dans une société très masculine, nous pouvons indéniablement constater que le rôle des femmes est important. Car, en effet, à travers le personnage de Jeannette Armstrong, nous voyons une femme, qui malgré le deuil d'avoir perdu un enfant ; porte sur ces épaules la lourde tâche de subvenir aux besoins de sa famille. Cette dernière semble même plus forte que son époux. Car, en effet, Neil, pour échapper à sa douleur, entre en immersion totale avec son travail quitte à amoindrir son devoir de père et d'époux. Mais la prestation du personnage de Janetta est incroyable. Elle ne fait pas de la figuration, bien au contraire, elle demande des comptes à son mari, ainsi, à la fin lors des tout derniers plans ; nous prenons conscience que sans cette dernière, Neil Armstrong n'aurait pas réussi l'exploit d’être le premier homme à marcher sur la lune.


Pour conclure, à travers le coté intimiste, du personnage de Neil Armstrong, qui est près à tout les sacrifices personnel pour arrivée à ces fins professionnel est très intéressante, puisque, au-dehors de voir l’accomplissement d'un miracle, nous plongeon à même la personne de ce cosmonaute tourmenter pars la douleur d'avoirs perdue ça fille. J'ai particulièrement bien-aimée la façon de jouer de Ryan Gosling qui porte sont ce rôle à la perfection. Mais aussi, qu'il lui colle à la peau ; puisque qu'il soit question de Gosling ou Armstrong ; ces deux individus sont de nature taciturne.
Bref,je ne peu que vous conseillez de voir ce film !

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le 5 nov. 2018

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Ice-Cook

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