Fast and Furious X

Dixième volet d'une des plus longues saga de l'histoire du cinéma commencée en 2001 par Rob Cohen et passée entre les mains de F. Gary Gray où James Wan, marquée par la mort de Paul Walker etc. C'est après le départ surprise de Justin Lin que le français Louis Leterrier a été appelé à quelques jours du tournage, après avoir remanié le dernier acte et retouché aux autres, il nous livre le film ici.

Et il le livre plutôt bien. On doit beaucoup à la patte Leterrier qui prend le temps de s'attacher aux personnages, Diesel semble plus impliqué que ses dernières prestations, la "famille" se sépare en plusieurs groupes et c'est plutôt un bon point. Parmi les meilleurs moments, la relation en John Cena et le fils Torreto donne des moments très chouettes, la bagarre costaud entre Letti et Cipher et le retour de Jason Statham. Même si il faut subir les blagues de Tyrese Gibson et Ludacris.

Les nouvelles venues Brie Larson et Daniela Melchior s'en sortent bien, mais il faut aussi compter Jason Momoa véritable attraction du film, dont on pourra dire qu'il en fait des tonnes en méchant, Leterrier a exagéré avec ses tenues extravagantes, mais comme c'est Momoa ça passe.

Qui dit Fast and Furious dit scène d'action démentielle, dont une à Rome avec bombe nucléaire à la clé qui relève du grand n'importe quoi, mais reste très distrayante et la séquence finale qui va assez loin dans le délire.

Enfin, à signaler sans faire de gros spoilers que le film se termine en super cliffhanger digne d'une fin de saison de série avec plusieurs personnages laissés pour mort et les principaux en péril, du rarement vu au cinéma.

Et puis, la thématique de la série, c'est les méchants deviennent gentil et les morts ne sont jamais morts tant qu'on a pas vu de corps au vu du final et de la grosse scène post-générique qui ramène un retour surprise inattendu.

Alors, certes Fast and Furious X n'est pas intello côté scénario, mais on en a pour son argent et ça va être long d'attendre la suite.