Contexte
Il faut savoir que j’ai regardé tous les Kubrick de la bibliothèque de papa a peu près en même temps vers 15 ans. Yes.
Du coup celui-ci était le seul en dvd et j’avais entendu papa dire plusieurs fois qu’il n’y en aurait pas d’autres… et que Stanley n’avait pas eu le temps de le finir.
Ça m’a rendu un peu triste, et comme à chaque fois que quelque chose me rend triste je me suis réfugiée dans mon monde parallèle préféré, le film.
Sauf que je viens de le revoir pour me souvenir, alors c’est bien parce que j’ai compris ce que je n’avais pas vu à l’époque avec mes yeux de féministe moderne ;) mais c’est pas bien parce qu’à l’époque j’avais du décider de terminer le film moi-même à ma façon et j’avais des scènes dans ma tête que Kubrick n’a visiblement jamais tournées… oops !
Contenu
Donc non Tom et Nicole ne font pas l’amour pendant le film (elle choisit ses mots), bon, ok, soit… mais ils ne vont pas non plus à la petite sauterie ensemble ! J’étais pourtant si sûre…
Il est fort quand même parce que moi, en plus de savoir que ça finirait bien cette histoire, après toutes ces années ce qui m’avait marqué c’était leur complicité, mieux même, leur duplicité complice.
Conclusion
Si rêver c’est tromper, on est sacrément mal les mecs. Et si être honnête c’est se dire tout ce qui nous traverse l’esprit, ça risque potentiellement de pas bien se terminer cette histoire.
Ce que l’on va se dire c’est que l’on a tous droit à notre petit jardin secret, pas forcément aussi vaste que celui du château de fontainebleau avec des orgies à la clé… mais à l’échelle de nos frustrations, colères, manques et autres inavouables envies. Qu’on peut parfois laisser intrus y entrer avec précautions mais que ce n’est pas nécessaire pour s’avouer et savourer qu’il existe et qu’il n’appartient qu’à nous.