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Gothika by Tilda.
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Comment rater à ce point un film qui avait, à priori, tous les atouts en main ? Une immense actrice, un château à la belle architecture dans un parc aux arbres centenaires, un deuil difficile… Las, Joanna Hogg, histoire de brouiller les choses, donne à voir tous les tics du film d’angoisse, surjouant l’ambiance gothique, à coup de lourdes nuées de brouillard, d’abus d’éclairages verts, de choses qui grincent, sans oublier une musique idoine. Du château, on se contentera d’une image récurrente de la cage d’escalier et de quelques plans de corridors claustrophobiques. Le parc si prometteur est réduit à peau de chagrin. L’amplification des sons comme source d’angoisse est un ressort tellement usé. La mise en scène statique et atone accentue le malaise que le film dégage. Et du côté psychologique, il ne se passe pas non plus grand-chose ; des politesses, des minauderies, des souvenirs évoqués, des larmes… à fuir toutes affaires cessantes !
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Écrit par
Créée
le 7 mars 2023
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