Enola Holmes
5.5
Enola Holmes

Film de Harry Bradbeer (2020)

Voir le film

Toute la Question est : Elémentaire ou Pas ?

Enola, seize ans, se retrouve du jour au lendemain sans sa mère. Elle se retrouve donc obligée de prévenir ses frères, Mycroft et Sherlock Holmes, qu’elle n’a pas vu depuis un bon bout de temps… et se retrouve envoyée au pensionnat, pour y être façonnée comme toute jeune fille de bonne famille se doit. Sauf qu’Enola n’est pas prête à se laisser faire et décide donc de fuguer et de partir elle-même à la recherche de leur mère.


Plus jeune, j’avais lu les livres éponymes et j’avais adoré : Nancy Springer reprenait à la perfection les personnages inventés par Arthur Conan Doyle, dont nous étions toutes les deux fans, pour ensuite dépeindre la troisième Holmes, une adolescente qui refuse de se plier aux règles établies par la société victorienne qui l’empêchent de pleinement s’épanouir. Inutile de vous dire que j’ai évidemment bondi de joie lorsque j’ai appris que Millie Bobby Brown, jeune actrice montante, allait produire une adaptation où elle jouerait le rôle-titre.
Malheureusement, d’abord produite par Warner Bros, le contexte actuel a fait que Netflix s’est jeté dessus pour le diffuser sur sa plate-forme. Fort heureusement, l’incident n’a fait aucune victime, comme dirait Bohort dans Kaamelott.
Du coup, quoi dire de ce film ? Assurément, il n’a pas souffert de sa sortie particulière mais c’est autre chose qui cloche. Quelque chose qui remonte, forcément, à la production.
Mais avant de s’attaquer à ce que je pense de mal du film, faisons les points positifs. Indubitablement, le film en a. il a un véritable souffle, une force et un rythme très joyeux et burlesques. La distribution est excellente et ce, même si j’avais quelques doutes sur Sam Claflin et Henry Cavill dans le rôle des frères Holmes (il faut me comprendre : un maigre petit pour jouer un gros grand et un grand corpulent pour jouer une longue asperge !). Ils apportent tous une très belle dynamique au film et, j’oserais dire, ils font le film !
Le réalisateur, qui a participé à Fleabag (une série qu’il me faudra bientôt regarder), apporte sa patte et son dynamisme, notamment avec ces quatrièmes mûrs qui sont superbement bien gérés par Brown. Le hic est peut-être qu’ils oublient ce ressort scénaristique en milieu de film, probablement parce qu’il est quand même très burlesque, peut-être un peu trop pour le ton du film. Néanmoins, l’ensemble reste cohérent, notamment avec le montage qui ficèle très bien l’ensemble, surtout quand ce sont deux scènes radicalement différentes qui se superposent. De plus, il crée un ensemble rythmé et joyeux, bref très agréable à regarder.
C’est avec le scénario que ça commence à pécher. Jack Thorne a une filmographie très riche où il y a quand même de beaux ratages (il est le coscénariste de l’Enfant Maudit) mais clairement, il n’est pas à blâmer. Déjà, parce qu’il a réussi la difficile tâche de retranscrire un simple bouquin de trois cents pages et quelques en scénario, mais aussi parce qu’il a réussi étoffer pas mal d’intrigues. En effet, comme le livre ne fait que trois cents pages, il fallait épaissir le tout. Dans les grandes lignes, le film est extrêmement fidèle au bouquin… mais on sent que Thorne n’était pas familier avec l’univers. En tout cas, pas de manière assez approfondie pour que je puisse comprendre certains de ses choix artistiques.
Il a en tout cas su bien représenter tout le contexte féministe, quitte à rajouter des éléments nouveaux et d’actualité, tous bienvenus. Enola Holmes est, reste et sera toujours un personnage féminin qui prône la liberté et l’indépendance, quitte à être mise au banc de la société.
Le film a par compte délaissé la partie déduction et déguisements… pour miser sur un côté action qui en surprendra peut-être certains. Ça passe en fonction de votre amour pour Sherlock Holmes.


Par contre, le film culmine beaucoup de changements par rapport au livre qui sonnent bizarrement. Dans n’importe quelle adaptation cinématographique, il faut changer des éléments de son support originel pour transmettre le tout sous un format plus adéquat. Je le comprends parfaitement. Là, le hic est qu’Enola Holmes a parfois les mêmes problèmes que le premier Percy Jackson. Les fans de cette série littéraire sur la mythologie grecque venue infestée les Etats-Unis modernes se souviennent encore de ce film ! Beaucoup de détails du premier livre avaient été radicalement modifiés, soi-disant pour des questions d’accessibilité de l’œuvre auprès du grand public et de détails techniques. C’est la même chose avec Enola Holmes, sauf que, Dieu soit loué, ça n’entache pas l’essence de l’œuvre ! Enfin, je ne crois pas… ça perturbe, disons…
Un exemple du niveau : les pleurs d’Enola. Dans le livre, l’arrivée de ses frères ne se fait pas sans heurt : n’ayant pas compris leurs consignes, elle est accablée de reproches, que ce soit sur l’absence de calèche, la découverte de la tenue de Ferndell Hall (leur demeure ancestrale) et de l’éducation d’Enola (qui débarque en plus sans chapeau, ni gants, un crime pour une jeune fille de la bonne société anglaise). De ce fait, et à cause de la pression liée à la disparition de sa mère, elle craque et pleure devant eux. Dans le film, on a le droit à une introduction fort rythmée, drôle et joyeuse qui fait la force du film mais… qui est étrange. En effet, Enola vient de perdre sa mère dans des circonstances qu’elle n’explique pas… ne devrait-elle pas être un peu moins joyeuse ? Surtout si ses frères découvrent la maison après, je ne sais pas, moi, dix ans d’absence, et se révèlent en colère devant tous les mensonges de leur mère…
Le pire, c’est que les pleurs ne sont pas oubliés, loin de là ! Thorne nous les ressort à la moitié du film, lorsqu’Enola est capturée par son frère et qu’elle est envoyée en pensionnat, comme convenu. Sauf que là, ça n’a plus aucun sens. Déjà parce que, si elle s’était un peu mieux débrouillée, elle aurait pu ne pas être capturée, ou fuguer à nouveau (la preuve, ça n’arrive pas dans les livres). Ensuite, parce que à ce moment-là, elle n’est pas, ne peut pas être dans cet état d’esprit : elle a de l’espoir, de l’argent, de la ressource et son enquête. Elle peut se débrouiller toute seule : elle se l’est prouvée à elle-même ! Elle ne peut donc pas se laisser aller aux pleurs, encore moins se laisser conduire dans ce pensionnat !
Oh, parlons-en de ce pensionnat ! Une intrigue 100% ajoutée au film pour le meilleur… et surtout pour le pire. Lorsque j’avais vu la bande-annonce avec cette partie, je pensais que c’était intéressant de rajouter cette intrigue, en espérant qu’elle arrive avant la première fugue, car Enola aurait pu utiliser les cours qu’elle avait appris pour mieux se déguiser. Cependant, un élément de la bande-annonce me fit rapidement me détromper : cette intrigue allait au moins arriver au milieu, voire à la fin du film. Et j’ai eu raison ! Le problème est qu’en plus de casser l’action, elle n’arrive pas au bon moment : comme je l’ai dit, Enola est à ce moment-là parfaitement à même de se débrouiller toute seule, elle le sait ! Du coup, en plus de se faire attraper… comme ça, elle se laisse faire… comme ça. Lestrade la capture, Mycroft lui prend son argent, elle laisse Miss Harrison l’éduquer. S’il n’y avait pas eu Tewkesbury, Enola n’aurait même pas essayé de s’enfuir ! Qu’est-ce de quoi de hein ?????
De plus, si j’avais quelque chose à reprocher au personnage de Miss Harrison, c’est son automobile. Encore très rare à l’époque, Miss Harrison le justifie par son besoin de rester une éducatrice moderne. L’idée de créer un paradoxe avec ce personnage conservateur, qui apprécie la modernité et le changement est excellente mais... un peu incohérente. La voiture était trop rare et un objet qui semblait trop dangereux pour qu’on essaye de laisser une femme conduire. Non, je les soupçonne plutôt d’avoir adoré l’idée de filmer une fuite en voiture et de l’avoir gardée. Bon, dans l’ensemble, la représentation historique de l’époque victorienne est correcte mais de temps en temps, ils te sortent de ces bourdes. Le chapeau, par exemple, était un accessoire primordial aussi bien pour les femmes que pour les hommes. Or, ni Enola, ni Sherlock n’en portent, probablement dans une volonté de montrer qu’ils sont anticonformistes. Ce qui est con… parce que le port du chapeau aurait pu être un symbole profondément important.
Je m’explique : Enola ne le porte pas parce qu’elle est anticonformiste (symbolisé par le fait que les chapeaux lui grattent la tête). Or pour échapper à ses frères, elle choisit justement de porter le costume le plus improbable pour elle : les vêtements d’une femme victorienne. Ce choix logique pour éviter les ennuis et les suspicions n’est absolument pas respecter dans le film puisqu’elle se travestit au moins trois fois mais… passons. Le corset est effectivement un symbole fort de l’oppression qu’elle s’impose sur son corps pour se cacher et, paradoxalement, se libérer. Sauf qu’elle s’approprie l’accessoire, le détourne pour en faire un objet de cachette et de protection ! A ce moment-là, le corset n’est plus vraiment une contrainte mais plutôt un accessoire pratique pour échapper à ses ennemis. En plus, ça se met sous les vêtements donc bonjour pour se rappeler de son existence ! Par contre, le chapeau…
En lui imposant le chapeau, elle se mettait à la hauteur de n’importe quelle femme de la société (pour rappel, jusque dans les années 40, une fille sans chapeau était une fille en cheveux donc une pute). Les grattements de tête devenaient une contrainte nécessaire et un constant rappel du paradoxe qui l’obligeait à devenir ce que ses frères voulaient d’elle pour justement leur échapper. En plus, ça faisait plus naturel à côté de tous les figurants qui en portaient justement (bien que je sais que les cheveux détachés sont un cliché moderne pour symboliser le désir de liberté d’une jeune fille) ! Quant à Sherlock (bon, après, il faut voir quel type de chapeau pourrait aller à Henry Cavill), lui en donner un mais le lui faire ôter si facilement montrait justement que, bien qu’anticonformiste, il restait très attaché aux codes moraux de la société dans laquelle il vivait. Au fur et à mesure de la saga, il aurait pu finir par se détacher totalement de cet accessoire, preuve que ses idées évoluaient et qu’il commençait à comprendre sa sœur, à la soutenir, tandis que Mycroft restait attaché à son chapeau. Le final du dernier film aurait alors pu montrer l’aîné des Holmes renoncer définitivement à son chapeau, montrant qu’il se plaçait définitivement du côté de ses deux cadets.
Ou comment on peut symboliser tellement plus de choses en restant fidèle aux codes historiques de la période qu’on montre, au lieu de tout le temps y imposer une lecture moderne.


En fait, le problème n’est pas forcément que le film fait mal ses changements comme avec Percy Jackson, le problème est qu’il aurait pu faire mieux et que, là, ces changements font de son héroïne une irréfléchie et une irresponsable, là où, dans les livres, elle devait toujours fonctionner avec logique et regrettait pendant des semaines, chaque petite erreur qu’elle commettait, persuadée que c’était l’élément qui allait révéler à ses frères où elle se trouvait. Dans un sens, il est donc tout à fait compréhensible qu’elle se fasse attraper dans le film. Je veux dire, elle a toujours l’air de réfléchir spontanément ! Comme lorsqu’elle débarque chez les Tewkesbury, déguisée en veuve, et qu’elle se présente comme s’appelant MISS May Beatrice Posy ! Evidemment, il arrive ce qu’il devait arriver : quelqu’un lui fait remarquer qu’elle devrait être appelée « Mrs. ». Encore, une fois, c’est un petit détail qu’on a gardé du livre… mais qui est tellement plus logique dans le livre. Pourquoi ? Et bien, parce qu’elle se déguise en veuve, durant TOUTE sa fugue, pour justement tromper les recherches (ses frères s’attendent à un garçon manqué) et qu’elle débarque par surprise à Basilwether où elle s’infiltre, toujours sous son identité de veuve. Evidemment, elle n’a pas une identité toute faite, ôte à peine la voilette et surtout se lance naturellement dans le « madame » !
Ce sont de petits détails que le scénariste a modifié, certes, mais ce sont des petits détails comme ça, qui me font dire que Everything Wrong With va s’amuser à critiquer le film alors qu’il est bon !
Notamment, parce que deux intrigues sont problématiques.


La première est celle avec Tewkesbury : clairement, dans La Double Disparition, l’intrigue le concernant était très peu développé. Non pas que ce n’était pas le sujet mais on suivait avant tout Enola dans sa fugue qui essayait d’arriver vivante à Londres et d’échapper définitivement à ses frères. La disparition de Tewkesbury (qui n’a jamais de prénom, nulle part, encore moins un titre de noblesse compréhensible) était là pour lui faire découvrir un élément important d’elle : elle aimait enquêter et avait le même talent que son frère.
Evidemment, ici, il fallait ajouter des détails, concernant l’enquête. Sauf que, au lieu de construire une enquête digne de l’univers de Doyle (parce que c’était peut-être un élément qui péchait dans les livres), les gars ont décidé de construire… une histoire d’amour entre les deux personnages ! Bon, déjà, ils ont donné deux ans de plus à Enola donc elle est parfaitement en âge de commencer à s’intéresser aux choses de l’amour (mais, du coup, ça la rend encore plus immature que dans les livres) mais… c’est un peu comme si votre meilleure amie, après une rupture difficile s’exclamait « plus jamais ça » avant de justement sortir avec le premier mec qu’elle croise en soirée, le soir même. Vous voyez la pertinence du propos ? Enola Holmes ne peut pas chercher à se libérer de l’ombre d’un homme… pour manquer de peu de se retrouver sous la protection d’un autre (bien qu’in fine, elle y renonce naturellement).
De plus, les livres ont toujours eu cette intelligence de ne pas parler d’histoire d’amour (bien que j’aurais aimé en avoir une entre Lady Cecily et Enola)… parce que ce n’était pas le sujet ! Et parce qu’Enola n’est pas faite pour la vie matrimoniale, comme ses frères ! Pour le coup, c’est vraiment une belle erreur scénaristique et ce, même si les deux sont mignons entre eux.
Ensuite, il y a celle liée à la disparition de la mère. Une superbe partie historique sur le militantisme féministe a été rajoutée (celle inconnue où des suffragettes posaient des bombes. Du coup, vous savez quoi répondre à votre voisin quand il vous explique que les colleuses de texte sur les murs sont des anarchistes en puissance et que le féminisme était bien avant) mais… elle ne mène nulle part. Notamment parce que la pause du pensionnat arrive véritablement au mauvais moment et brise l’intrigue. Puis on résout le mystère Tewkesbury et on n’apprend plus jamais rien sur les bombes (du coup, je pense que les suffragettes voulaient faire cela au cas où la réforme ne passait pas mais, même là, je n’en suis pas sûre). Qu’est-ce qui était en train de se passer ? On va avoir la réponse dans un prochain film ou pas ?


Enfin, si un prochain film est prévu parce que, vue la fin, ce n’est absolument pas sûr. Enola Holmes rencontre pour le coup le même problème que Percy Jackson : au lieu de préparer le terrain en laissant la fin ouverte pour une suite, on boucle toutes les intrigues, y compris le fil rouge (de manière particulièrement grotesque, je veux dire : comment sa mère la retrouve ?), et ça sent le retour qu’on saura difficilement justifier plus tard. Si vous ne comprenez pas à quel point c’est idiot, c’est comme si l’adaptation du premier Harry Potter avait fait tuer Voldemort au lieu de respecter la fin originelle. Evidemment que tous les fans se seraient retrouvés à la fin du cinéma, en se demandant pourquoi un tel changement et surtout quel serait l’intérêt de faire les autres films avec une fin pareille !
Et surtout, non seulement il y a la scène avec la mère qui a des relents oniriques (j’ai donc le maigre espoir que ce soit un rêve) mais en plus, elle n’a plus d’ennuis à avoir du côté de ses frères parce que c’est le gentil Sherlock qui décide de s’occuper d’elle lorsqu’ils la retrouveront ! Et l’agence de détectives qu’elle devait créer à la fin ? Est-ce que ça a encore un intérêt quelconque ?
Honnêtement, je ne sais pas. Mais j’aimerais bien.


Quel est le problème du film ? Et bien, clairement il a subi des changements drastiques au moment de sa production qui, sans alterner l’œuvre originale, surprennent énormément. Il y a bien sûr d’autres changements très positifs mais je me suis attardée sur les mauvais pour une simple raison : est-ce que ça en fait une bonne œuvre dérivée de l’héritage d’Arthur Conan Doyle ? La réponse est : je ne sais pas. Indubitablement, c’est un bon film que je vous encourage à voir mais est-ce une bonne adaptation ? Pas sûre. Parce que je ne peux pas jurer que tous les changements qui ont eu lieu ont un impact positif sur l’histoire d’Enola Holmes. Est-ce que j’aurais envie de voir la suite ? Peut-être. Pas sûre.

Créée

le 25 sept. 2020

Critique lue 339 fois

Critique lue 339 fois

D'autres avis sur Enola Holmes

Enola Holmes
ElliottSyndrome
6

Millie forever

Un petit 6, certes un tantinet généreux, mais disons que c'est à titre compensatoire. Car j'ai du mal à comprendre certaines notes fort basses, et des avis qui le sont tout autant, pour un film qui...

le 27 sept. 2020

34 j'aime

6

Enola Holmes
Quentin-Vigneron
6

Sympa surtout pour les plus jeunes

Le film s’applique à véhiculer des messages féministes a un rythme déconcertant. Parfois de manière subtile, souvent de manière évidente et parfaitement assumée. De plus, l’héroïne brise souvent le...

le 24 sept. 2020

26 j'aime

1

Enola Holmes
Shawn777
5

Réunion de famille

Ce film, réalisé par Harry Bradbeer et sorti tout récemment sur Netflix, qui devait d'ailleurs à la base sortir en salles (enfin d'après ce que j'ai compris) est franchement assez moyen. Il est rare...

le 24 sept. 2020

24 j'aime

Du même critique

The Spanish Princess
RaphaëleMartinat
1

Madre mía, que le he hecho a Dios ?

Catherine d'Aragon (pour une fois pas dans un rôle de gourde maniaco-dépressive mais dans celui... d'une chieuse mégalomane) débarque en Angleterre pour épouser son promis, le prince Arthur. Cette...

le 10 juil. 2019

10 j'aime

2

Eiffel
RaphaëleMartinat
5

Tout Ça Pour Ça

Alors que Gustave Eiffel s’intéresse pleinement au futur métro parisien, on lui propose de participer au concours pour l’exposition universelle de 1889. Hésitant, il finit par accepter quand il...

le 21 oct. 2021

9 j'aime

5

Destin : La saga Winx
RaphaëleMartinat
3

Massacre d'une Série Culte

Bloom, ayant tout juste découvert qu’elle était une fée, se rend à l’université d’Alféa, pour apprendre la magie et se faire pleins d’amis… mais un mystérieux secret se cache derrière ses...

le 22 janv. 2021

9 j'aime

6