Elektra, tragédie grecque ou naufrage hollywoodien ?
Et la réponse est naufrage hollywoodien ! Mais je pense que la note avait parlé d'elle même. Pour cette brève critique, je précise qu'il y aura quelques spoilers sur des évènements clés de l'intrigue (sic) mais dans la mesure où ce sont de gros clichés de films du genre et qu'a fortiori le film est daubé; ce n'est pas bien grave.
Donc Elektra (Jennifer Garner) est une super héroïne apparue brièvement dans Daredevil et qui ici a pour mission d'éliminer un père et sa fille sauf qu'elle va s'enticher d'eux en se liant d'amitié avec la gamine qui lui rappelle son enfance et en flirtant avec le papa (Goran Visjnic, un ancien d'Urgences). Jennifer Garner va donc parader en tenue de cuir rouge moulante pour défendre le veuf et l'orphelin qui sont assaillis par un commando de gros méchants. Gros méchants qui se feront d'ailleurs démolir de manière bien ridicule à la fois à cause de la réalisation et du montage inégal en qualité mais aussi car certaines "exécutions" sont vraiment ridicules.
Oh un arbre ? Boom. Hehe je suis plus rapide que toi ! Ah bah non... Tu n'es qu'une gamine, tu ne me fais pas peur. Ah bah si.... Ridicule !!! A la base je ne suis déjà pas très friand des super-héros mais là force est de constater que le scénario est dénue du moindre intérêt. Les personnages, pour rester dans le ton, sont, eux, totalement dénués d'épaisseur et d'émotions. Ils sont creux, vides et ô combien prévisibles. Il n'y a donc rien à sauver dans ce film. Même pas la combi de Jen' car cette dernière ne la revêt qu'au début et à la fin. Quand je disais qu'il n'y avait rien à sauver...