Décrochages
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Avant d'en venir au dithyrambe pur et simple, un bémol quand même à cette séquelle grandiose d'un film déjà en soi génial : quand nos amis américains vont-ils donc cesser de concevoir la maturation d'un ado autrement qu'à travers le deuil d'un de ses parents ? Comme si la perte était le seul moyen de devenir une personne à part entière. Cette (pesante) obsession pour les liens familiaux, particulièrement filiaux, n'en finit plus de plomber les intrigues des films destinés à la jeunesse. De Bambi au Roi Lion, en passant par Top Gun, on s'épuise à recenser les parents tombés comme des mouches, à tout propos voire hors de propos, pour plonger leurs rejetons dans les affres d'un deuil dont ils ressortiront grandis - sinon, on imagine qu'ils passeraient leur vie entière à patauger dans une insouciance peu constructive qui ne permettra jamais à l'Empire du Bien d'étendre sa mainmise sur le monde, et ça, c'est pas bien. En l'espèce, le jeune héros, dont on pensait qu'il avait pris un peu de plomb dans la cervelle à la fin de l'épisode un, doit à nouveau faire face à ce qu'un jeune redoute apparemment le plus : les responsabilités. On comprend son effroi, Peter Parker en perdait le sommeil. Mais un "ennômi" redoutable va surgir à point, qui va l'obliger à retrousser ses manches et lui donner l'occasion de retrouver sa mère. Mais laissons là les considérations sanguines, et revenons à nos dragons et nos moutons noirs, prétextes à des scènes de vol d'anthologie, où les dragonniers émergent des nuages dans le sifflement du vent et le soleil nimbe les membranes des ailes de leurs montures de reflets dorés... Quel brio ! Quelle poésie ! On en oublierait presque les bêtes courses poursuites inévitables (pareil, un poncif de n'importe quel film à destination de la jeunesse, y'a qu'à se baisser pour ramasser les exemples...), pour le coup. Et rien que ça, ça mériterait d'acheter l'écran géant que les autres se sont offert pour la finale de l'Euro ! ^^
Créée
le 13 juil. 2016
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