La filiation et le contrôle.

Ce deuxième opus est le parfait contrepoint du premier. Le scénario complète parfaitement le premier et permet de découvrir de nouvelles facettes des personnages. Sauf que...

L'histoire reprend presque dans sa globalité celle du premier, avec les mêmes période étapes et le même déroulé avec quelques exceptions près. La démarche aurait pu être vaine et paresseuse mais elle est en fait très intelligente parce que chaque étape ne possède plus la même portée que le premier opus. Là où ça concernait les humains, ça concerne maintenant les dragons et inversement. Très intelligente, ça permet de croire pendant longtemps à un simili déroulé, jusqu'à nous surprendre complétement.

L'analogie développée est profonde, et mine de rien, ce film parle de choses très sérieuses, qui vont des motivations des gouvernants aux considérations de paix et de guerre et refuse contre toute attente un manichéisme pourtant prévisible. Le film a un sous-texte très fort, d'une intelligence de propos qu'on croise rarement dans des grosses productions comme ça. Rien que pour ça, le film vaut le coup d’œil.

Mais, et je n'arrive pas à comprendre pourquoi, il m'a moins emballé que le premier. Un problème de rythme, un manque d'immersion, la surprise passée ? Je suis pris au dépourvu, mais même si j'ai pris plaisir à le regarder, je n'ai pas été transporté complétement comme beaucoup.

Peut être que je commence à devenir blasé. Au secours.