Don't Look Up c'est un peu le film sortis de nul part, dont on en a entendu parler qu'au tout dernier moment, avec un casting imposant, et des critiques dithyrambique faisant l'écho d'une mise en abime sur la situation politique du monde et comment les réalités scientifiques sont supposément traiter par les "puissants". Dans un climat de censure généralisé et de monter des totalitarismes à l'échelle mondiale autant dire qu'un tel film peut relevé du choc.
Malheureusement le choc tant attendu n'arrivera pas, car même si il réussit à se rattraper sur la fin, le film écope de sortis de route assez récurrentes, on se questionne rapidement sur les messages que le film essaye réellement de nous délivrer, partager entre quelques tentatives d'humours (qui au vue de l’enjeu que le film porte tombe à plat), et la fâcheuse tendance à prendre ses téléspectateurs pour des débiles en appuyant le plus lourdement possible sur tout les clichés (surtout médiatique/politique). C'est particulièrement vrai pour le personnage du PDG autiste (Mark Rylance, qui n'est d'ailleurs juste qu'un redite de son rôle dans le film Ready Player One)
Heureusement la fin à le mérite de recentrer les enjeux et surtout le propos, et ne tombe pas dans les travers standard de ce genre de production, il assume pleinement son postulat de départ, et vient même à certains moment remettre (un peu) en question le système tel qu'il est. Il aura comme plus grand mérite de rappeler aux gens que la censure scientifique est souvent la porte ouverte aux pires décisions...
Au final ce Don't Look Up avait un véritable potentiel pour dénoncer tout ce qu'il ce passe en ce moment, mais reste très timoré quand à la critique qu'il porte sur le sujet sous-jacent évident. Je lui met 8 pour le courage de sortir un tel film dans une telle crise politique, en portant un discours en contradiction avec la pensée dominante ambiante.