Commençons par la frivolité ambiante sur laquelle, pour ce point, on est loin de la satire et plus proche de la consternante réalité : information travestie en divertissement (surtout en Amérique), discours sur la coupe du bouc de Léo, de l’ineptie de discuter des prochaines élections quand le futur immédiat est menacé ou encore rabibochage publique en règle des deux fanfreluches du star-system.
La collusion entre politiques et scientifiques ou plutôt son absence jusqu’au rappel de la redoutable réélection est des plus éloquentes. Le parallèle avec le réchauffement climatique est facile. L’aspect scientifique a malheureusement laissé place à la badinerie et est devenu complètement inaudible notamment à cause du Covid sauf les fielleux mais c’était déjà le cas avant sur ce sujet précis du réchauffement.
On a envie de crier avec une Jennifer Lawrence, pour l’occasion dénuée de tout charme, à tout ce beau monde trop occupé par toutes ces bénignités.
Le film mériterait qu’on s’y arrête image par image…
Jusqu’à la triste folie finale où on sera déconcerté par une fin digne de l’Armaggedon.
Je ne souligne pas assez l’importance de la phrase ultime : « Finalement, on avait tout »… sauf la sagacité de leur prochain. Un film qui plaira au collapsologue qui sommeille en vous.