Kate Dibiasky, doctorante douée en astronomie, découvre qu’une comète d’importance va percuter la terre dans six mois. Accompagnée de son professeur, elle s’en va prévenir la présidente des États-Unis.
Une Trump au féminin dans les bras de Bill Clinton et de Mariah Carey, un fils à maman sac à la main, un scientifique mou du genou, une Lisbeth Salander sur le point de flancher, son ex opportuniste, une journaliste sans scrupules, un Steve Jobs pédophobe, un colonel préretraité, un général magouilleur, et une popstar pro-lamantins défilent et se déchaînent si bien dans ce cirque politico-médiatique que l’on se dit que le monde se porterait finalement bien mieux sans eux.
Adam McKay débute sa farce caustique par une citation de l’humoriste Jack Handey : « Je veux mourir dans mon sommeil comme mon grand-père, pas en hurlant de terreur comme ses passagers. » Le ton est donné. La mise en scène, alliant montage rapide et gros plans peu utiles, ne satisfait guère. Mais le casting d’étoiles non filantes – DiCaprio, Lawrence, Streep, Blanchett, Chalamet et cie – s’amuse et brille. Pourtant le constat est plus qu’amer et il suffit de remplacer le météore par une planète en surchauffe pour rire jaune. Car rien ne change : quand le sage désigne la lune, l’idiot ne regarde que le doigt.
(7/10)
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