Dans la réalité, si on remplace cette comète par un virus on va dire qu'on est presque arrivé à dépasser la fiction. Comme quoi tout ce qui n'est pas encore visible à l'œil nu, n'a pas fini d'être la source de vie et d'inspiration de tous les conspirationnistes de la planète.
Personne n'est épargné dans ce film. Y compris cet ersatz de visionnaire à la con, qui n'est pas sans nous rappeler un certain informaticien ayant eu le mérite d'abrutir la majorité de la population mondiale, en inventant cet objet que l'on considère indispensable à notre quotidien. Le smartphone.
Toutes les dérives médiatiques et politiques sont ici passées au fer rouge avec une bonne pointe d'humour (second degré) faisant l'originalité et l'intérêt de ce film. Le réalisateur a évité ainsi le piège du scénario du film catastrophe vu, revu et archi revu sur ce même thème.
Pour la distribution rien à dire, que des pointures. Jonah Hill est toujours au top dans un rôle de crétin.
Voilà tout est dit, peut être est ce réellement la fin que l'on mérite. Même si on a pas forcément besoin d'un astéroïde pour nous anéantir car on y arrive déjà très bien sans lui.
Allez Joyeux Noël !