Don't breathe m'a bien fait flipper.
Pas à cause de son titre, non, mais plutôt à cause de la tension que peut susciter le silence mélangé à l'obscurité.
Trois jeunes cambrioleurs décident de monter un "dernier" coup dans une maison (ma foi très bien entretenue !) occupée par un aveugle et son chien, soit deux machines de guerre.
La réalisation est bonne, dans la mesure où le film arrive à rester effrayant, sans jamais donner dans la surenchère qui pourrait le rendre grotesque. Ici on se prend à sursauter car on ne sait jamais vraiment ce qui va arriver sur le coin de la gueule de nos malheureux monte-en-l'air.
Pas trop de jump scares non plus, donc oui, réalisation honnête.
Par contre, il est dommage qu'un film qui se distingue des autres par son climat et son ambiance, qui m'ont rappelé un peu Wolf Creek et Green Room, exploite des ficelles aussi grosses que convenues: le méchant immortel, le dernier casse, l'affaiblissement du groupe en commençant par le plus fort pour susciter plus d'angoisse, etc.
Pour autant, Don't Breathe parvient à rester au-dessus de ce qui se fait, grâce à un final aussi malsain que glauque.