De ce « Dialogue avec mon jardinier » nous ne retiendrons que le numéro d’acteurs de Daniel Auteuil et Jean-Pierre Daroussin qui portent leurs personnages avec une belle sincérité et provoque toute notre empathie. Souligner également la belle présence de Fanny Cottençon qui manque gravement au cinéma.
Pour le reste, ce produit très qualité française made in boboland, est d’un convenu caricatural, sur les vertus des vraies valeurs (famille, amitié, simplicité…) et un retour à la terre d’enfance, dont les charges sont quand même déléguée à autrui… Faut pas pousser quand même !
Prévisible de bout en bout, d’une platitude au niveau des dialogues (un comble quand on pense au titre) et d’une mollesse à faire peur le film ne décolle jamais, comme trop enfoncé les pieds dans la glaise. Becker, sincère dans la démarche sans doute, se plante. Sa critique du parisianisme snobinard ne convainc pas, pire elle est souvent ridicule… A l’image d’un arroseur, arrosé…