Après l’excellent " Goldeneye " qui avait donné un nouveau souffle à la saga 007 , ce 18ème volet de la saga culte avait "cartonné" avec 3,5 millions d'entrées en salle . Le générique d’ouverture est très sympa avec un bon graphisme et une chanson sympathique de Sheryl Crow . A noter aussi un petit rôle appréciable pour Vincent Schiavelli , fantôme déjà vu dans Ghost, en tueur à gages. Les plans de caméra sont somptueux, bien cadrés et très fluides. Ce James Bond est assez classique dans l'ensemble . Mais, le soufflé retombe vers la deuxième partie. Les scènes d'action s'enchaînent alors, explosant de partout pour servir un final assez banal dans une base classique. Le tout est mis en valeur par une réalisation efficace de Roger Spottiswoode , celui de « Under fire » (1983) « Randonnée pour un tueur » (1988) et« Air America » (1990) . La scène d'ouverture dans le supermarché pour terroristes sur l'aérodrome enneigé , le saut de l’immeuble gratte-ciel hong-kongais d' Eliott Carver déchirant ainsi le portrait géant de Jonathan Pryce, la course poursuite avec la moto conduite à deux ou la scène dans le parking souterrain avec la BMW que James Bond télécommande à distance sont autant de scènes géniales à suivre.