Enfant caché d'une nuit torride entre Spike Lee et Wes Anderson, Dear White People se cultive une identité politique engagée, dans un monde de hipsters pacifistes. Curieux mélange, parfois détonnant, souvent drôle et bien dialogué, le film a pour mérite d'attraper au vol de Zeitgeist des bancs de requins dans les campus américains. ( Est-ce qu'au pluriel on devrait dire "campi" ? )
Les acteurs sont tous très bon, la photo et le découpage se laissent voir, le seul reproche que j'ai à faire à ce film, et celui-ci hélas je le fais tout le long, c'est le même que l'on fait au personnage de Tessa Thompson : " Arrête tes Spike Leeades. Même Spike Lee n'en fait plus ! "
Le film n'explore que son petit procédé et se refuse à exploser. Assagi sans doute par son deuxième papa. Dommage...