Critiques de Crépuscule à Tokyo

Dernière oeuvre en noir et blanc d'Ozu, Crépuscule à Tokyo nous fait suivre le destin de deux sœurs, confrontées à divers malheurs et devant faire face à une révélation qui bouleversera encore plus...

Sans perdre la pudeur et la délicatesse qui fondent son cinéma, Crépuscule à Tokyo se démarque un peu de ses autres films. C'est son film le plus sombre et le plus mélodramatique que j'ai vu jusqu'à...

Avec Crépuscule à Tokyo, on reconnaît explicitement la marque Ozu, c’est indéniable. Plans filmés à hauteur de tatami, couloirs étroits, une caméra non mouvante, ce qui n’empêche nullement une...

Crépuscule à Tokyo est le dernier film noir et blanc d’Ozu, un film très particulièrement sombre et même tragique. On y retrouve les thèmes chers à Ozu : la famille, le temps qui passe, la solitude...

Crépuscule à Tokyo outre qu’il soit un chef d’œuvre dont on ne se lasse pas, ferait répéter ce qui pourrait s’apparenter à une rengaine vis-à-vis de la filmographie d’Ozu : « une œuvre marquante »...

De la même manière qu'il y a des émotions qui s'expriment et d'autres qui se devinent ou des douleurs que l'on affiche et d'autres que l'on tait, il existe des drames qui s'expriment, haut et fort,...

Malgré la récurrence de ses thèmes, chaque film de Y.Ozu est différent et Crépuscule à Tokyo (Tōkyō no yūgure) plus sombre, s'exempte de toute fantaisie et, malheureusement, de toute la verve notoire...

Mon Dieu, qui a versé cette grande tasse de noirceur dans mon Ozu ? Tous les plans ont des ombrages portés très marqués ; on fait des allers-retours entre un tripot, un bar miteux, un commissariat,...

-quelle régularité, quelle excellence! je crois que je n'ai pas encore vu un seul mauvais (ou juste moyen) film d'Ozu pour l'instant... + Le saviez-vous ? Ozu fut le cinéaste préféré de Mizoguchi.

La quintessence du cinéma d'Ozu dans cet absolu chef-d'oeuvre, déchirant mélodrame, film à la mise en scène prodigieux et aux sentiments tenus mais puissants et émouvant comme jamais...