Sincèrement, je ne m'attendais pas à ce que ce film soit aussi bon que la saga qui nous avait été offerte Sylvester Stallone. Mais force est de constater que ce film fait honneur à ces prédécesseurs en nous montrant un personnage aussi attachant que l'était Rocky en son temps.
On se retrouve donc ici avec le fils d'Apollo Creed, Adonis, un jeune adulte qui fût élevé loin de sa famille mais qui, comme son père, veut devenir un boxeur. Dans sa quête d'ascension, il va rencontré l'immense légende de la boxe, Rocky Balboa que l'on retrouve des années après qu'il ait raccrocher ses gants. Ce dernier va décidé de l'aider à s'entrainer afin qu'il devienne une immense star comme son père.
Tout d'abord, ce film s'inscrit dans la lignée de ces prédécesseurs en nous donnant quelques bonnes morales bien placées comme dans les précédents succès de Stalone. Creed est le digne héritier de Rocky car il connait de nombreuses difficultés dans son ascension qui ressemblent à certaines que l'on a vu chez son homologue même si la plupart d'entre elles sont belle et bien différentes des autres films. C'est une rage identique qui les anime et qui les pousse à taper leurs poings contre les murs. Leur ascension est similaire, tout comme la rencontre avec la femme de leur vie. La seule grosse différence, ici, est le léger surplus d'émotion que l'on voit dans ce film.
Michael B.Jordan tient très bien son rôle de jeune poulain apparaissant sur le circuit de la boxe et qui va devoir se faire un nom malgré le fait qu'on l'identifie assez régulièrement avec son père. De même pour Sylvester Stallone que l'on retrouve en piteux états et qui a fait son temps dans le milieu de la boxe.
La réalisation est excellente avec des mouvements de caméra pendant le combat qui peuvent gêner aux premiers abords mais qui révèlent la puissance des coups portées à son adversaire ainsi que l'émotion ressenti par les combattants.
On renfile donc les gants pour voir un poulain entré dans le milieu de la boxe avec un style hérité de Rocky et d'Apollo Creed. On garde la même recette tout en changeant le visage du héros principal. Creed se révèle donc être le digne héritier de la saga dont on doit faire le deuil d'une icône. Moi pour ma part, je vais faire mon deuil en mettant mes gants et en tapant la poire comme au bon vieux temps.