On y était presque

Ce film avait "tout" pour être un grand film ; un grand pitch, un grand réalisateur, de grands acteurs.. Mais malheureusement, c'est raté. C'est comme au foot, tu peux avoir les meilleurs joueurs du monde, les plus gros moyens, le plus grand entraîneur, le meilleur staff et ce n'est pas pour autant que tu remportes les compétitions les plus importantes. Pourquoi ? Parce qu'il manque juste un truc qui viendrait compléter ce tout et créer la cohésion qu'il manque.
C'est donc ce que j'ai ressenti pour ce film, tout y est mais il manque tout de même cette chose si importante qui le sublime et qui le propulse dans une autre dimension. Je pense que Soderbergh est resté trop carré en réalisant ce film, un manque de sensibilité évident. Pendant 1h47, on compte les morts, on voit ce virus se propager tout en cherchant la solution. Je n'y ai pas vraiment cru, j'ai trouvé que ce film était trop dans la démonstration (américaine certes) et qu'il manquait vraiment cette dose d'humanisme qu'aucun des personnages n'arrive à amener.
C'est donc un film mieux que moyen (je ne sais pas si ça se dit) mais qui peine à captiver de par ce sentiment d'anesthésie émotionnel que l'on reçoit en pleine poire.

Un 6 mais un 6 largement indulgent.